1.12.10

Démocratie, providence et spoliation

L'auteur d'un blogue libertarien intempestif résume avec des chiffres l'ornière guidant nos finances publiques délétères :
Au Québec, 3,6% des contribuables gagnent plus de 100 000$/an. Ce 3,6% de contribuables a payé 6,4 milliards de dollars en impôt, ce qui représentait 30,8% de tous les impôts perçus chez les particuliers.

Les 20% des contribuables les plus riches, revenus supérieurs à 51 056$, ont contribué à hauteur de 70,0% des impôts perçus chez les particuliers.

Les 40% des contribuables les plus riches, revenus supérieurs à 32 591$, ont contribué à hauteur de 91,4% des impôts perçus chez les particuliers. Autrement dit, les impôts prélevés chez le 60% des contribuables restants, revenus inférieurs à 32 591$, ne représentent que 8,6% des impôts perçus chez les particuliers.

Bref, une proportion importante de la population profite des avantages/programmes sociaux qui sont payés par une minorité. Voilà pourquoi le modèle québécois est devenu une vache sacrée: une majorité de la population peut contraindre une minorité à payer les factures.