24.9.10

Hein ? Qui ça ?

Gilles Proulx, quoi qu'on pense du personnage, n'est pas un pied de céleri en matière d'histoire. À juste titre, il s'insurge contre les tatas qui rapprochent le gouvernement Charest de celui de Duplessis. Qu'il faille plutôt placer John James sur la même marche que Louis-Alexandre, au panthéon des politiciens québécois dignes d'un oubli salutaire, ça ne fait aucun doute.

23.9.10

Degrés de séparation

Je ne connais aucun juge, ni de près, ni de loin. Bonne ou une mauvaise chose? Je l'ignore.

17.9.10

Favoris

Je surfais avec ma nièce, emballée de me faire découvrir ses préférences musicales sur YouTube. Elle me demande quel est mon site internet favori. Après réflexion, j'ai établi une courte liste. Ce ne sont pas les plus visités. Je consulte Cyberpresse tous les jours, une source d'irritation plus que d'enchantement. Et Météomédia m'informe au quotidien sans pour autant me bouleverser. Voici quelques sites qui m'instruisent et me divertissent :

Wikipedia - ça va de soi
Arts & Letters Daily - une mine d'or d'idées
Boing Boing - centré sur les arts et la technologie
LA Times - l'autre bord de l'Amérique
New York Times - la référence journalistique sur le web
Gawker - pour les commentaires

8.9.10

WikiPareto

Les hommes ont une tendance très prononcée à donner un vernis logique à leurs actions.
La tendance à personnifier les abstractions, ou même seulement à leur donner une réalité objective, est telle que beaucoup de personnes se représentent la classe gouvernante presque comme une personne, ou au moins comme une unité concrète qu'ils lui supposent une volonté unique, et croient qu'en prenant des mesures logiques, elle réalise les programmes. C'est ainsi que beaucoup d'antisémites se représentent les sémites, beaucoup de socialistes les bourgeois.
Les aristocraties ne durent pas. Quelles qu'en soient les causes, il est incontestable qu'après un certain temps elles disparaissent. L'histoire est un cimetière d'aristocraties.

Citations de l'infâme Vilfredo Pareto, le Karl Marx du fascisme, sur Wikipédia.

5.9.10

À l'animalerie

J'accompagne ma nièce de neuf ans dans une animalerie. Elle veut me montrer le plus magnifique des chiots. Moi qui adore les animaux, je réalise que mes visites dans ce genre de commerce se comptent sur deux doigt. La boutique fait partie d'une chaîne locale aux édifices notoirement laids. Je me disais d'ailleurs que si elle prospère en dépit de cette architecture débile, c'est que le service offert est extraordinaire. Ou que les marges bénéficiaires sur la moulée sont fortes en diable.

Passé les portes, mon nez est chatouillé par un carnaval d'odeurs douteuses. Il y a d'abord un enchevêtrement d'aquariums, de jouets, de nourritures et de produits d'entretien destinés à nos amis. Suivent des galeries thématiques. Chats et chiens, oiseaux, poissons, reptiles, etc. La merveille en question est un mélange de Jack Russell et de berger australien. Il ferait sans doute un bon compagnon mais les lieux me coupent toute envie de nouvelle amitié, canine ou autre. Ce pseudo parc zoologique, où devant chaque cage ou cubicule il y a un prix, m'apparaît d'une tristesse infinie et m'inspire un profond dégoût.