11.7.11

Pâté chinois

Bouillir 1.5 kilo de pommes de terre jaunes épluchées, une vingtaine de minutes, dans un fond d'eau salée.

Cependant, blondir un oignon émincé dans un poêlon et y brunir 1 kilo de viande hachée venant d'une bonne boucherie. Égoutter le gras mais pas trop, assaisonner de Bovril, de sauce Worcestershire et de poivre moulu. Tapisser le fond d'un plat rectangulaire à haut bord de la mixture viandeuse et couvrir libéralement d'un mélange égal de maïs en crème et en grain.

Tiédir puis réduire les pommes de terre en purée. Amalgamer soigneusement crème, beurre, purée d'ail, sel, poivre et une pointe de muscade au goût. Faut juste pas briser la chaîne d'amidon comme un pauvre toton. Étaler à la spatule au troisième étage et garnir le tout de cheddar râpé. Un Perron 2 ans serait bien mais celui en spécial chez Metro fera l'affaire.

Couvrir et enfourner un trentaine de minutes à 200 degrés Celsius. Découvrir et laisser gratiner une dizaine de plus.

Servir avec ketchup, salsa douce, sauce Sriracha ou mieux; un mélange des trois. Une Tecate bien fraîche accompagne parfaitement ce plat.

9.7.11

L'acte, l'intention et la conscience

Lors d'un procès, la couronne doit prouver hors de tout doute raisonnable qui est l'acteur du crime. L'autre question plus difficile, si l'acteur a prémédité ou intentionné son geste, elle doit le démontrer de même façon.

De l'intention nous déduisons la conscience, jamais l'inverse. D'où la question :  était-il conscient lors de son acte, ce malheureux qui a tué ses deux enfants?

Une interrogation à laquelle la défense devait répondre par la négative et hors de tout doute raisonnable. Ce qu'elle n'a pas fait, à mon humble avis.

En optant pour la version de la défense, le jury a erré. Ce qui explique en partie la vindicte.