19.4.09

Comme dans un roman de J. G. Ballard

J'ai beaucoup de respect pour mes chirurgiens. Et à ce qu'on dit je suis chanceux, puisqu'ils seraient les virtuoses locaux de leur profession. Mais comme tout le monde, j'ai des préjugés. Ma fréquentation assidue de ces personnages n'a pas dissipé ma naturelle méfiance à leur égard.

Lors d'un traitement au laser il y a un mois, je témoignais à l'un d'eux mon admiration pour cette invention, de par la multiplicité de ses applications. Sans doute absorbé dans l'exécution de sa tâche, il me répondit en comparant le travail du laser dans mon oeil à celui d'un minuscule pic à glace.

18.4.09

Colère

Troisième opération aux yeux en moins de six mois.

J'ai besoin d'un break.

Pas vous? Regardez-donc ça:

13.4.09

L'environnementalisme

J'ai beaucoup de mal avec ce courant de pensée, dont nous étions déjà gavés au collégial, fin des années quatre-vingt. Trop de raccourcis scientifiques à mon goût. Un manque patent de perspective historique. Et cette pointe agaçante d'anti-humanisme... Les exemples viendrons. Mais à l'époque, ses défenseurs disposaient de deux fantastiques arguments: Bhopal et Tchernobyl...

Les jeunes idéalistes d'aujourd'hui en ont fait leur cause. De telle sorte que l'idéologie verte est le nouvel horizon de vérité, en dehors duquel on est soit un imbécile, soit un criminel. Un écrivain controversé a bien résumé la cause de mon exaspération:
Les révolutionnaires qui luttent par peur de l'avenir ne sont pas des révolutionnaires. Je déteste les adultes qui abusent de leur pourvoir mais je méprise les jeunes qui ont des rêves de petits vieux.
Marc-Édouard Nabe, extrait d'une entrevue donnée à France-Soir, le 18 mars 2006.