22.12.10

Hyperlucidité

Rire des plus faibles, c’est un manque de respect. Rire des plus forts, c’est un manque de jugement.
Mike Ward

20.12.10

Acheter, c'est voter...

...nous déclare le moudjahidine québécois de la justice sociale. Et c'est pas lui qui le dit, c'est sainte Laure-Waridel, patronne de la vertu équitable. Outre son étonnante fixation sur les chaussures, je constate que le député de Mercier justifie son grenouillage avec des activistes tarés par de pitoyables arguments d'autorité. Venant d'un médecin, ça déçoit un peu, mais puisqu'il est aussi politicien, faut faire avec...

19.12.10

L'art qui dépend d'un acte de foi


Depuis sa sortie en salle, on m'a demandé mon opinion sur Inception. Cinéphile à côté de ses pompes, je l'avais pas visionné, ma seule excuse étant la difficulté d'obtenir à Québec des projections en version originale anglaise.

L'ai finalement loué hier. Puis? Qu'est-ce que t'en penses, Alain? Un magnifique film. Plusieurs ont insisté sur son complexe rapport entre le réel et le rêve, permettant une interprétation à multiples niveaux. Pourtant nos rêves - en tout cas les miens - sont souvent confus et imprégnés de connotations sexuelles. Or il n'y a pas de confusion dans Inception; la trame narrative est exigeante mais bien cousue. Aussi, il n'y a aucune allusion directe à la sexualité.

Le thème du film de Nolan est plutôt notre lien de filiation à autrui comme implication de notre relation à la réalité. Y aurait beaucoup de choses à dire là-dessus. Je me contenterai de cette perle trouvée sur le blogue de Jozef Siroka :

Toupie, or not toupie...

9.12.10

De grandes espérances


François Sauvageau, 7 ans, hospitalisé à Sainte-Justine pour un cancer virulent, attend la visite de son idole Carey Price.

Photo d'Ivanoh Demers, La Presse.

2.12.10

Mono Lake, California



En ce lieu d'une beauté austère, il existe une bactérie se nourrissant d'arsenic. Encore une fois, la réalité rattrape la fiction.
Une étonnante découverte.

1.12.10

Démocratie, providence et spoliation

L'auteur d'un blogue libertarien intempestif résume avec des chiffres l'ornière guidant nos finances publiques délétères :
Au Québec, 3,6% des contribuables gagnent plus de 100 000$/an. Ce 3,6% de contribuables a payé 6,4 milliards de dollars en impôt, ce qui représentait 30,8% de tous les impôts perçus chez les particuliers.

Les 20% des contribuables les plus riches, revenus supérieurs à 51 056$, ont contribué à hauteur de 70,0% des impôts perçus chez les particuliers.

Les 40% des contribuables les plus riches, revenus supérieurs à 32 591$, ont contribué à hauteur de 91,4% des impôts perçus chez les particuliers. Autrement dit, les impôts prélevés chez le 60% des contribuables restants, revenus inférieurs à 32 591$, ne représentent que 8,6% des impôts perçus chez les particuliers.

Bref, une proportion importante de la population profite des avantages/programmes sociaux qui sont payés par une minorité. Voilà pourquoi le modèle québécois est devenu une vache sacrée: une majorité de la population peut contraindre une minorité à payer les factures.