22.12.09

Socialisme et barbarie

Témoin des récentes logorrhées de Hugo Chávez sur l'avenir du monde, je me suis demandé pourquoi la prose de Mises était si drabe. Et pourquoi Rousseau avait si souvent tord. Puis je me suis demandé quel sort aurait une humanité guidée par la science de l'un et l'art de l'autre. Au lieu de ce despote illuminé, qui mène son pays à la ruine malgré des ressources inouïes, j'imaginais un champion, un véritable défenseur de la liberté, éloquent et déterminé, applaudi devant l'assemblée des peuples. Je rêvais.