23.11.09

L'arbitraire fiscal


Je suis ce qu'on pourrait appeler un libertarien doux. Conservateur sur le plan fiscal, et progressiste sur le plan social. En d'autres mots, moins d'État c'est mieux, mais pas au point de s'en remettre uniquement aux lois du marché pour des domaines cruciaux, comme la santé et l'éducation des personnes.

Sur la question fiscale, je suis intransigeant. L'impôt progressif, je comprends pas en quoi c'est juste. Nous avons tous les mêmes droits donc nous devrions tous avoir les mêmes obligations. Le reste, à savoir le bon usage de nos contributions, ça se discute. C'est pourtant simple non? Autrement, la gestion du système devient byzantine et on verse inévitablement dans l'abus. On donne alors raison au vieux Spooner, pour qui l'État n'était qu'une association de malfaiteurs.