2.7.09

Le Clézio égal à lui-même


Un preux chevalier de la littérature française pourfend ces jours-ci la politique énergétique du Québec.

J'ai déjà dit à quel point tous ces environnementaleux, habiles ou pas avec les mots, m'exaspèrent.

Idéalisation d'une nature dans les faits inhospitalière. Louange d'un mode de vie misérable. Et pire, encensement d'une spiritualité foireuse, où une épinette a même valeur qu'un homme.

Un prix Nobel qui se respecte devrait plutôt se soucier des 800 millions de bipèdes sans plumes qui, encore aujourd'hui, ne mangent pas à leur faim.

L'humanisme est la seule cause juste. Le reste, si beau soit-il, n'est qu'instrumental.