25.4.12

De chacun selon ses moyens et à chacun selon ses besoins

Dans le contexte actuel, alors qu'une poignée d'agités du bocal retient l'attention de nos médias, parler politique m'use. Zéro patience. Exaspération infinie. Je vais le faire ici une dernière fois. Ma profession de foi de Zoon Politikon, en somme.

Je suis conservateur sur le plan fiscal. Et progressiste sur le plan social. Vous y voyez une contradiction? Vous êtes con. En désaccord? Aboulez vos arguments. Et surtout pas d'opposition gauche-droite! Si vous aimez les raccourcis, allez vous branler sur le blogue de Lisée!

Les abrutis réactionnaires, eux, ne m'intéressent pas. Les remises en question, les nouvelles perspectives, ils y entendent que dalle. Je les emmerde.

Les activistes de l'autre bord, les apôtres de la justice sociale, ceux qui veulent de gré ou de force changer l'ordre des choses; c'est à vous que je parle. Vous, les protestataires, les solidaires et autres adorables anarchos-cocos.

Vous revendiquez un noble principe : De chacun selon ses moyens et à chacun selon ses besoins. Mais de quels moyens parlez-vous? Et où sont les fins dans votre équation? Au nom de quoi, en vérité, renverser le système en général et le capitalisme en particulier? Et avec quelles conséquences? Lâchez un brin Žižek, Bourdieu, Chomsky et autres niaiseries. Lisez plutôt ça et ça. 

Z'aimez-pas? Comprenez-pas? Vous voulez chipoter sur des détails historiques?

Ben vous aussi, bande d'idéologues nihilistes tarés; mangez de la marde!