19.4.10
16.4.10
Dans la tour dorée
On m'a souvent parlé de l'ambiance particulière qui règne dans la tour dorée de la rue Marly. J'y suis passé aujourd'hui, sur l'heure du dîner. Dans le hall d'entrée, je me sentais comme dans un Sheraton. Ah ! Que la vie y semble belle !
6.4.10
Le je-ne-sais-quoi...
La philosophie est comme la musique, qui existe si peu, dont on se passe si facilement : sans elle il manquerait quelque chose, bien qu'on ne puisse dire quoi. (...) On peut, après tout, vivre sans le je-ne-sais-quoi, comme on peut vivre sans philosophie, sans musique, sans joie et sans amour. Mais pas si bien.
Vladimir Jankélévitch
Enfin, c'est prouvé : les fumeurs ont un plus faible QI
Je pouvais pas m'en empêcher. La même photo orne l'article du Telegraph. J'adore... Quoi de mieux qu'un fumiste de première classe pour illustrer la stupidité du tabagisme!
On le dira jamais assez : l'icône des intellectuels français du XXième siècle était aussi piètre penseur que prosateur. Ses écrits philosophiques : un pur salmigondis. Le reste, incluant son théâtre : du travail mineur. La belle Simone avait trois fois son talent...
4.4.10
Un réservoir inépuisable...
Colbert : Pour trouver de l'argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J'aimerais que Monsieur le Surintendant m'explique comment on s'y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu'au cou...Antoine Rault, Le Diable Rouge
Mazarin : Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu'on est couvert de dettes, on va en prison.
Mais l'État... L'État, lui, c'est différent. On ne peut pas jeter l'État en prison. Alors, il continue, il creuse la dette !
Tous les États font ça.
Colbert : Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l'argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?
Mazarin : On en crée d'autres.
Colbert : Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu'ils ne le sont déjà.
Mazarin : Oui, c'est impossible.
Colbert : Alors, les riches ?
Mazarin : Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus.
Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres.
Colbert : Alors, comment fait-on ?
Mazarin : Colbert, tu raisonnes comme un fromage (comme un pot de chambre sous le derrière d'un malade) ! il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches... Des Français qui travaillent, rêvant d'être riches et redoutant d'être pauvres ! C'est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux là !
Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser... C'est un réservoir inépuisable.
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